(Version française à la suite)
These last few years, with many responsibilities and projects, I have partially forgotten about the importance of play. The importance of dancing, singing and playing on a regular basis. Recently, the importance of sharing these activities and practices with my family, community and friends has been totally brought back to the forefront. Play is a need as essential as resting, sleeping, touching and being touched, expressing and so many other essential needs.
I was greatly reminded of this during my travels here in Brazil. I participated in a Capoiera Angola class, in Serra Esposito Santo with the great Mestre Claudio who is still playing at 70 years. Capoiera has been a passion and practice for me for the past fifteen years. But lately, for the last 7 years I have practiced very little for different reasons. Witnessing and playing Angola has brought feelings of joy, aliveness and connection. Through this game, I feel my whole body moving and throbbing with life and love. I feel connected to peoples playing around me and also the traditions of many cultures of Africa, South America, Europe and Asia. I feel this Connection to a life bigger than me. This is prayer and reverence for life, for art, for the human body, for the soul, for beauty, for wellness, for music, for freedom and happiness.
The same kind of feelings came to me in moments of pure exaltation in some Blocos I attended to in Vitoria during the Carnaval. In one very moving Bloco, about fifteen wowen were playing various percussions and playing with an energy of joy, wellbeing and exalted fun. This was contagious, my whole body could only swave and beat to this beats and movements propulsed by community and art. The feeling of emancipation of these women was beautiful.
Also, in my time here in the amazon I have discovered Carimbò, a type of music which blends indigenous, african and american influences. While the musicians hammer away in a vibrant and energetic way on stage; singing about fish, forest and animals of this part of the world, people of all ages dance in the sand...freely and joyfully. Children join in with elders and anyone there to let the universe dance through us, our connection together and too all life. Celebrating the Amazon web of life.
These encounters are huge doses of hapiness, well-being and joy. The best anti-depressants that exist. Through these forms of play, I feel Connection to myself for and foremost; my body, imagination and love.
To share this with loved-ones and community is only an additional gift of the universe.
Through this love received, I want to keep on giving aswell - Regeneration is about receiving and giving - That is what I want to be part of - a Huge Mega egalitarian circling of gifts; dancing - playing - praying - taking care of the people and traditions that honour people and the earth. Enough with practices that destroy people, animals, water...
I want to keep on dancing Quebec tradionnal folk dances and freestyle dances...playing basketball and capoeira ! Humans need play...it an essential human need we too often forget in our busy lives.
Play through movement is my sense essential , and play only through screens is not enough. Playing is an integral part of a Renewed human Culture of Empathy.
What practices do you want to begin or keep on doing this year to honour our as sacred connections to all the web of life ?
Please write your answers in comments below instead of answering only me personally. This harnesses our community life...and inspired others !
Version française
L'importance de Jouer
Ces dernières années, avec beaucoup de responsabilités et de projets, j'ai en partie oublié l'importance de jouer. L’importance de danser, chanter et jouer régulièrement à été récemment ravivée. L'importance de partager ces activités et pratiques avec ma famille, ma communauté et mes amis a été totalement remise au premier plan. Jouer est un besoin aussi essentiel que se reposer, dormir, toucher et être touché, s'exprimer et tant d'autres besoins essentiels.
Cela m’a été grandement rappelé lors de mes voyages ici au Brésil. J'ai participé à un cours de Capoiera Angola, à Serra Esposito Santo avec le grand Mestre Claudio qui joue encore à 70 ans. La Capoiera est pour moi une passion et une pratique depuis une quinzaine d'années. Mais ces derniers temps, depuis 7 ans, je le pratique très peu pour différentes raisons. Être témoin et jouer à la Capoiera Angola a apporté des sentiments de joie, de vitalité et de connexion. A travers ce jeu, je sens tout mon corps bouger et palpiter de vie et d'amour. Je me sens connecté aux personnes qui jouent autour de moi ainsi qu'aux traditions de nombreuses cultures d'Afrique, d'Amérique du Sud, d'Europe et d'Asie. Je ressens cette connexion avec une vie plus grande que moi. C'est la prière et le respect pour la vie, pour l'art, pour le corps humain, pour l'âme, pour la beauté, pour le bien-être, pour la musique, pour la liberté et le bonheur.
Le même genre de sentiments m'est venu dans des moments de pure exaltation dans certains Blocos que j'ai fréquentés à Vitoria pendant le Carnaval. Dans un Bloco très émouvant, une quinzaine de femmes jouaient de diverses percussions et performant avec une énergie de joie, de bien-être et de plaisir exalté. C'était contagieux, tout mon corps ne pouvait que se balancer et battre au rythme de ces rythmes et mouvements propulsés par la communauté et l'art. Le sentiment d'émancipation de ces femmes était magnifique.
De plus, pendant mon séjour ici en Amazonie, j'ai découvert le Carimbò, un type de musique qui mélange des influences indigènes, africaines et américaines. Pendant que les musiciens martèlent de manière vibrante et énergique sur scène ; chantant sur les poissons, la forêt et les animaux de cette partie du monde, des gens de tous âges dansent dans le sable... librement et joyeusement. Les enfants se joignent aux aînés et à tous ceux qui sont présents pour laisser l'univers danser à travers nous, notre connexion ensemble; Célébrant la toile de vie amazonienne.
Ces rencontres sont d’énormes doses de bonheur, de bien-être et de joie. Les meilleurs antidépresseurs qui existent. A travers ces formes de jeu, je ressens avant tout une Connexion à moi-même ; mon corps, mon imagination et mon amour.
Partager cela avec ses proches et notre communauté n’est qu’un cadeau supplémentaire de l’univers.
Grâce à cet amour reçu, je veux continuer à donner aussi - La régénération, c'est recevoir et donner - C'est à cela que je veux faire partie - un immense cercle méga-égalitaire de cadeaux ; danser - jouer - prier - prendre soin des gens et des traditions qui honorent les gens et la terre. Assez des pratiques qui détruisent les personnes, les animaux, l'eau...assez de consommation, au contraire le jeu c c'est la relation.
Je veux continuer à danser les danses folkloriques traditionnelles québécoises et les danses libres... Jouer au basket et à la capoeira ! Les humains ont besoin de jouer... c'est un besoin humain essentiel que nous oublions trop souvent dans nos vies bien remplies.On
Jouer par le mouvement est pour moi un élément essentiel, et jouer uniquement à travers des écrans ne suffit pas. Le jeu fait partie intégrante d’une culture humaine renouvelée.g
Quelles pratiques souhaitez-vous commencer ou continuer à faire cette année pour honorer nos liens sacrés avec toute la toile de la vie ?
Veuillez écrire vos réponses dans les commentaires ci-dessous au lieu de répondre uniquement à moi personnellement. Cela exploite notre vie communautaire... et inspire les autres !
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Oh I loved the energy in this post! So glad you received the gift of play so whole-heartedly and in an embodied way. Bringing good play into the world and our lives is serious work!! Lots of love to you my brother. For me right now I am connecting with the spirit of play in these ways: playing in the mountains (back-country skiing), playing music with friends and family and even alone, traveling and celebrating the new sights and sounds of unfamiliar places, spending leisure time with my girlfriend, and watching sports with my uncle.
Consider the words of renowned author and researcher, Dr. Stuart Brown: "The opposite of play is not work—it's depression."